Le Passage du Gois

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Depuis presque trois siècles, le Passage du Gois de 4,2km de long relie le continent entre Beauvoir-sur-Mer et l’île de Noirmoutier. Ce qui était à la base un chemin rudimentaire au milieu de la vase et du sable s’est transformé peu à peu en voie pavée à partir de 1920, non sans mal, car le passage n’est accessible qu’à marée basse, soit deux fois par jour et seulement durant une à deux heures maximum.

Passage secondaire et attraits naturels

C’est en 1971 que le pont de Noirmoutier vient pallier aux caprices des marées qui jusqu’à présent rythmaient la vie des habitants de l’île et des communes voisines comme Barbâtre, avec la construction de ce nouveau pont, l’attente que l’océan ouvre ses portes à la circulation était révolue.

Malgré la concurrence, le passage subsiste et reste actif, car c’est un lieu incontournable du tourisme en Vendée. Les alentours sont préservés et font le bonheur des pécheurs à pied qui trouvent un grand nombre de coquillages à disposition. Non loin de là, la baie de Bourgneuf accueille l’une des premières ostréicultures françaises où l’élevage d’huîtres est de qualité.

Les Foulées du Gois, une course incomparable

Ce qui en fait une course unique depuis 1987, c’est que les coureurs effectuent le parcours sur le Passage du Gois lorsque la marée est montante. En effet, la chaussée d’une distance de 4km est submersible ce qui rend la course particulièrement difficile, mais aussi très plaisante à observer pour les visiteurs, des gradins qui font face à l’océan sont spécialement prévus à cet effet.

Cette épreuve sportive sélectionne, chaque année, une trentaine d’athlètes internationaux. Les Foulées du Gois ne se limitent pas à la compétition de la Course contre la Mer, car il comporte aussi plusieurs courses populaires accessibles à tous.

Autre clin d’œil sportif, le passage a servi à plusieurs reprises pour le Tour de France, dernièrement en 2011 et une chute collective impressionnante du peloton en 1999.